about
Prod. Uwan
lyrics
Ayant pris goût aux vertes, aux pas mûres, leur laisse le fruit défendu,
vu qu’à coup sûr ma merde sera l’engrais d’un confrère d’infortune.
Par défaut, ne dors plus, fournis l’effort. Leur dû est le nôtre.
On fait les cons puis les comptes pendant qu’ils fécondent leurs putes…
Toi, tes secondes sont si longues. Restons assis, on sera plus irascible sur le microsillon.
Fournit en Dillon, viré en ville puis en vrille, qui aura envie de ta science, de bourrer du fion ?
Je me fie à mes seules preuves tangibles, aux épreuves.
Quand t’en chies, t’apparais tendre comme un tanj.
Sans osé le bluff, les gens te rangent entre l’étrange et le dangereux,
pourtant je reste un mélange gentiment tranchant.
Tendance apocalyptique, tout en souriant,
ou faire l’amour en bourrinant, ouvrir sa gueule, jouir en silence.
J’agis en freelance, me dis pas « comment ça ? ».
Piné toute l’année, condamné à caner sous le temps maussade.
Taffer, financer les agissements du Mossad.
Qui n’a pas eu les mains sales est inconscient de son petit massacre.
Mais ils en ont rien à battre tant qu’ils ont à boire à graille.
Tout ça me paraît grave pour ça que j’aboie mes paragraphes.
Et perds du temps comme d’hab…
Si j’ai haïs éperdument, c’est que les sentiments me perturbent.
C’est dur en tant que mâle, de rester endurant.
Les victimes regrettent leurs enfances, la mère : « c’est bon, tu rentres ».
Et vendront leur honneur aux plus offrants. La peur, la pisse au froc,
ne savent plus trop à qui s’en prendre et deviennent très vite misanthrope.
Je suis de ceux tapis dans l’ombre, rédige et vise en strophes,
lâche une trace en pissant contre leur porte avant la mise au propre.
Pas là pour approuver leur moov’, lâcher du fuck tant que ça retourne.
Rien à foutre que le blaze tourne, my gueule…
Tant mieux, qu’ils jugent au parcours,
qu’ils ne calculent pas plus tous nos fucking sale groove…
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