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L​é​gitime D​é​viance [0​.​1]

by Mod Efok

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1.
'Spection 03:00
Je ne viens pas rapper mais citer l’évidence, tasser, fumer ce que veulent les gens pourvu qu’ils pensent biaisé. T’en as qui luttent, t’en as qui dansent… J’évite car le but c’est passer des pertes aux dividendes mais en toute dissidence. Blessé dans l’égo, la rumeur l’a assez dit. Je vais placer mes cartes, blasé des gars qui n’pensent qu’à rafler le titre. Je ne souris pas, en face est le pitre. Redorer l’estime. Me dis « Hélas, l’espérance est là je l’évite »…Je vois. Marre de l’espoir, se barrer de là et vite. Je parie que ta réplique se limitera à « je ne sais pas, je dois combler le vide ». Tu sais quoi ? Se contenter de passer le plat, je ne peux pas. Le daron se tua au taf, résultat ? Té-ma ses fils. Je n’ai pas de quoi terrasser le vice. J’y ai cru, j’ai jouie. Ai-je passé l’âge de ouèj ? Ouais. J’espère passer de la bêtise à la paix sans avoir à manier l’acier. Pire, suivre ceux que Hailé Sélassié guide. Y aura de la casse, pour ainsi dire, si on se laisse aller ça craint; mais pas assez stupide pour vouloir soigner le chagrin via l’écrit. Donc on l’garde, écrit aigri. Des rimes dans l’écrin. Me dis pas qu’on les brise… C’est mort si on reste assis là… Un cœur gros comme ça, mais seul bémol : pour se libérer de ses chaînes, faut lâcher le fuck them all. On me dira « t’es chié », certes. Eux n’aspirent qu’à checker le chef, dis leur que c’est mort, qu’ils m’insupportent. Il a fallu que j’assume 7/7. Etranger de vos presets, vomis mes prétextes. Peut-être con, parce que la flemme d’être bon, froissé par ces gens qui m’ont dit « on » quand seul faut lutter… Sûrement timbré parce qu’affranchi, je viens parler de timps et de tas d’étapes à franchir sans checks. Je prône la paix mais cela va sans dire, persuadé qu’elle passera par l’incendie…
2.
Encore un bon bout de chemin, va falloir tracer... A peine tu reprends ton souffle, ils viennent cadenasser. Je les vois venir, y glisser leurs quenelles. Au final, si je suis mal, y a pas de quoi chialer quand même. Je l'aurai cherché... J'avoue, ils me font bien rire; J'ai demandé qu'à vivre quand il faut faire mine. Je respire! Tu crois que c'est tout ?! Risque l'accès à l'HP. Nique leur lâcheté, ils cacheront leur passé trouble. J'y crois... Faut me laisser dans mon délire... Y a quoi? Donnes la leçon vraiment si dans le fond t'es libre. Mais peu de chances que ça soit le cas. Tenu par le boiss', la résine... C'est la merde dès qu'il n'y a plus de walka! Elles se disent "ouah, l'gars... Il est chelou, lui... Il cherche pas de femme, pas de taf, dit nique au CDI." Un répit, puis je repars, quitte à dire au futur "rest in peace" parce qu'on se précipite et s'arrête pine en bordure du précipice. Si t'apprécies peu, arrête avant que t'ais prit le 6.2. Je me désiste, si des cistes-ra nous assistent. Ma vision de la vie, c'est juste éviter le fist-fucking. Refrain: T'es seul face à tes problèmes. Seul, tu les résoudras. Donc je me bats contre moi-même. Tel un jihad. Je rame, arrive là. C'est moi contre moi. x2 Au fond qui a plombé l'ambiance fonky? Un tas de merde dans les neurones. Des checks qui sentent le sexe; des fakes pris pour des vrais. Regarde les gens... Les gens... Les gens veulent te la mettre à tout bout-de-champ, Puis viennent le sourire géant, genre faire sauter le bouchon de champ'... Ah merde! T'es seul et t'es perdue sans ta femme, sans ta mif', sans personne qui t'aguiche. Prend le ticket au guichet. Obligé de faire la queue. Quoi?! Tu ne tires pas la gueule? T'as vu, le bonheur est vague... Mais tu n'iras nulle part avec des "je ne sais pas, je ne sais pas..." Mec, on chie par le même trou mais on ne se retrouve plus... Parce que t'as ceux qui rentrent dans les rangs, qui n'en ressortiront jamais, qui essaient de s'acharner de charcuter ce qui a charmer les autres... Les shlags de l'Etat seront leur charnière. Et t'as des chards-clo shtarbés posé sur le charley. L'écharde est sous le pied, donc on marche en biais. Enchanté devant un champ de beuh mais on se fout du champ de blé... C'est moche. Pense à grailler, mais c'est jeûner qu'on fait. Donne à fumer et c'est jeunesse comblée. Ils nous ont baisé, biaisé d'espèces. Mais c'est bien pire ailleurs... Reste peu d'espaces pour ouvrir sa gueule. Ça ne me fait pas rire, plus peur des les voir, comme des automates, nous dire qu'ils savent, qu'il faut les suivre, eux! Qu'ils se niquent... Refrain x2
3.
Dirty 02:35
Ayant pris goût aux vertes, aux pas mûres, leur laisse le fruit défendu, vu qu’à coup sûr ma merde sera l’engrais d’un confrère d’infortune. Par défaut, ne dors plus, fournis l’effort. Leur dû est le nôtre. On fait les cons puis les comptes pendant qu’ils fécondent leurs putes… Toi, tes secondes sont si longues. Restons assis, on sera plus irascible sur le microsillon. Fournit en Dillon, viré en ville puis en vrille, qui aura envie de ta science, de bourrer du fion ? Je me fie à mes seules preuves tangibles, aux épreuves. Quand t’en chies, t’apparais tendre comme un tanj. Sans osé le bluff, les gens te rangent entre l’étrange et le dangereux, pourtant je reste un mélange gentiment tranchant. Tendance apocalyptique, tout en souriant, ou faire l’amour en bourrinant, ouvrir sa gueule, jouir en silence. J’agis en freelance, me dis pas « comment ça ? ». Piné toute l’année, condamné à caner sous le temps maussade. Taffer, financer les agissements du Mossad. Qui n’a pas eu les mains sales est inconscient de son petit massacre. Mais ils en ont rien à battre tant qu’ils ont à boire à graille. Tout ça me paraît grave pour ça que j’aboie mes paragraphes. Et perds du temps comme d’hab… Si j’ai haïs éperdument, c’est que les sentiments me perturbent. C’est dur en tant que mâle, de rester endurant. Les victimes regrettent leurs enfances, la mère : « c’est bon, tu rentres ». Et vendront leur honneur aux plus offrants. La peur, la pisse au froc, ne savent plus trop à qui s’en prendre et deviennent très vite misanthrope. Je suis de ceux tapis dans l’ombre, rédige et vise en strophes, lâche une trace en pissant contre leur porte avant la mise au propre. Pas là pour approuver leur moov’, lâcher du fuck tant que ça retourne. Rien à foutre que le blaze tourne, my gueule… Tant mieux, qu’ils jugent au parcours, qu’ils ne calculent pas plus tous nos fucking sale groove…
4.
The Way... 04:32
Du mal à voir le bout comme un myope, distrait par des babioles. Je me démerde, jeune, même mené au score… Mais si ta life est une bitch, n’essais pas de maquer la mienne. Je me démène pour qu’elle devienne belle comme une femme africaine. Quel sens donner à tout ça ? On se fait kèn pour du fric ou quelques pelletés de terre. Je peine à garder le sens relationnel ; à regarder le ciel sans penser au père. Comment trouver le sommeil ? Parce qu’à ses yeux, je peux paraître paresseux, J’en viens à parler seul mais je serais pas de ceux qui ont percé par les sseufs… De ceux qui taffent mentalement, qui te checkent si t’avances, Rythmé par un battement, j’ai pas le temps… Comprends, Répètes le, dirigé par des peknos, pire, qui veulent qu’on reste rigides comme des Playmobils… Risquer le bilan entre le pillon et le dillon. Bon… Ton temps semble si long, on en tire nos conclusions… Personne qui te nourrit, puis tous semblent pourris. Reste quelques types qui partagent cet état d’esprit. Nos chemins se croiseront peut être, on verra… Un signe de tête et trace tout droit sous ce temps pérave. Déambule seul comme un chat, depuis que j’écoute plus cabots. Paraître chelou pour les chiots, pas de soucis je fais mes choses… Parce qu’aucun ne les fera pour autrui. J’entends trop de bruits, dire la famille pour un nan, pour un oui. Mais un frangin ce n’est pas une broutille. Devenu parano. Trop de checks abroutissent donc je repars à gauche. On verra bien où cela aboutit… Faire face au doute, il le faut vite. Un bout d’idée, vise et puis vas-y… Ce n’est pas si facile, enfin si va la vie ainsi…. Incite les félins à faire l’impasse sur ce qui nous trouble. Circuler de Grand Yoff à Brooklyn, sans boussole ni guide ; sortit de R.O. ou de n’importe quel trou. Petit de notre état, le cul entre deux tréteaux. Se barrer vite, préparer le départ, se placer au point mort…. Partis du pôle Nord, reste le Sud en visu. Vas-y, fistes leurs fissures. Fils, je te prédis la vie dure… Parce que de ceux qui sont loin de dire que tout se passe bien, mais ferme ses lèvres tant qu’il a besoin de la carte 12-25 ; Parce que de ceux qui se renferme, mais en fait s’élève, En usant des semelles et les banquettes de la SNCF./ Avant qu’on passe mon esprit par-dessus la balustrade… Je me sens plus proche de l’H.P. que du shtar. Te fatigues pas à vouloir comprendre d’où je parle… À chercher de la chaleur humaine on s’expose au douches froides. Je fais la part des choses entre le tout shlag et le saint, et tout ça… Il se peut que j’étouffe et que je renaisse à la Toussaint. Tu sais quoi ? Dans la plupart des cas vaut mieux en rester là, Que se causer en coupable d’avoir pensé à se mettre plus d’un coup de lames. Seul, tu te condamnes moralement. Changer d’air mais rarement. Forcer de penser aux tares c’est barbant. Dorénavant, plus le choix de s’y plier. Fort, se projeter en avant sans porter le tort d’un fardeau oublié. Tellement de faux c’est griller, mais peuvent te paraitre sympathiques. Tellement de bons qui combattent leurs vices quand ça pactise. M’indiques pas la tise comme moyen… C’est pas forcément la vie qui nous sépare mais sa pratique… Et tout ça qui fatigue, comme de voir ses gars s’égarer ; Ne pas les voir parés au pire ; finiront par se barrer en live à l’âge du camouflage… Passer le cap du paraître ouf, prouver qu’on est assez taré ; Ou penser la douce qui pourra nous panser, qui nous rendra stable, Quelque part, jusqu’à ce qu’elle se barre… Dans mon cas, je ne peux pas miser sur la chatte ou la chatte. Indépendant donc acharné tant que la faucheuse me lâchera.
5.
Vandal Heart 03:38
On fait l’effort quand c’est « fuck la life » à tout-va. Forcément, nique les normes quand on voit que tout foire. Le champ de bataille mental. Je suis de ces cons-là, qui veulent changer le monde quand c’est le conflit à la baraque. Habité par la peine et les nerfs, amène une vision du bonheur qu’on démantèle pour un gros fuck tellement élémentaire. Savoir kiffer mais le taire. Mentalité de solitaire. Laisser un bijou se tailler… Nan, c’est pas comme le perdre. Si ça renferme sur sa merde, je me fais du mauvais sans gain en apparence, ce sera que mon salaire. Prends la pureté comme un diamantaire. Pas dans le sourire de chacun ni dans leur course au chagrin. Tellement loin de tout ça, et des idées que t’avais, décidé à festoyer, vois c’est sapé cette année… Tellement loin de tout ça… Et l’esprit ne fait que taffer. Le veau-cer à cran, aurait bien besoin d’un temps d’arrêt… Ça s’appelle « laisser le best », reste des bestiaux bêtes. Pètes la teille, te mets la tête loin des idéaux. Peut-être viser haut ou autre part, vivre et oser le regard. Leur vice sert aux peu de gens vraiment viscéraux. Ou quand la cogite des uns cause la mort lente des autres. En manque de mordant, le choc, du néant ressort des fautes. On désosse leurs principes avec dix €. Des grands sont des glands, ça sort du cœur d’un tit-pe. J’ai pourtant haït si peu, mais dû sévir. Perdurer peace c’est dur quand t’as vu que du kiffe aux sévices suffisait d’une fissure. Des chances qu’elle soit psychique, donc vise la tête depuis que j’ai compris que les poitrines sont vides. Devenu dark et hargneux parce que le monde l’est… Bousillé de voir que la plus douce n’a pas pu me modeler. Devenu dark et hargneux parce que le monde l’est. On me dira archaïque car mon arme est cardiaque, l’ami… Cut C’est trop de cœur, ça me fait mal comme un certain Mac. Judas faisait la bise ? Je parais froid verglaciale. Ma façade, car j’ai de l’espoir à voir de rare cas. Crache mes glaires et basta. Gars, je lis clair sous l’arcade. Marre d’en avoir marre, et de narrer ma life comme un naïf; analyse mes failles et les gratte sur A4! Tout ça mène au blackout. Sérieusement acharné dans ma blague, vas savoir pourquoi j’aboie mes paragraphes. Laissez-moi boire ma tasse. Bon, ça va tant que ça graille. Pour ma part je m’appartiens, et c’est déjà pas mal. Bref, maintenant s’agirait de faire un break, ou comme un con rester intègre, encaisser des sourires impecs… Donnes ton cœur, on t’arrachera le veau-cer avec, et t’auras beau vociférer ta rage sur la Place Beauvau. Bon, faut peaufiner la forme si le fond réconforte. On a lâché les fucks. Lucifer endosse toutes nos fautes. Ma pauvre bonté à l’air conne… Ils viennent en paix comme Kano, je porte ce fardeau depuis l’époque de l’école. J’ai voulu voir les vrais de près… J’ai quelque gars sûrs, pour les autres je m’en remettrai. Vu que c’est pas intérêt que leurs putains de rapport s’élaborent, j’ai foi en ma force, mon cœur c’est la Corse. Cuts

about

Preview du projet "Légitime Déviance", 19 titres, disponible en format CD début 2015.

credits

released November 1, 2014

Enregistrements / Mixage / Mastering par Faulxwood

ArtWork par S. (scomste@gmail.com)

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Mod Efok France

"Chasseur au cerveau froid, qui tabasse, mange, mâche et recrache toutes les fuites en avant", tels sont les propos de Zo (abcdrduson) pour qualifier Mod Efok.
Rappeur solo, à l'initiative du projet "Légitime Déviance" sorti en 2015, il croise aujourd'hui ses rimes pragmatiques avec celles de Sitou Koudadjé et Kaiman Lanimal pour le projet "3 Points"; disponible en format digipack.
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