Encore un bon bout de chemin, va falloir tracer.
A peine tu reprends ton souffle, ils viennent cadenasser.
Je les vois venir, y glisser leurs quenelles.
Au final, si je suis mal, il n'y a pas de quoi chialer, quand même...
Je l'aurais cherché... J'avoue, il me font bien rire.
Je n'ai demandé qu'à vivre quand il faut faire mine.
Je respire... Tu crois que c'est tout?
Risque l'accès à l'HP. Nique leur lâcheté, ils cacheront leurs passés troubles.
J'y crois. Faut me laisser dans mon délire.
Y a quoi? Donnes la leçon, vraiment, si dans le fond t'es libre.
Mais peu de chances que ça soit le cas.
Tenu par la boiss', la résine, c'est la merde dès qu'il n'y a plus de walkas.
Elles se disent "ouah, le gars... Il est chelou, lui...
Il ne cherche pas de femme, pas de taf, dit nique au CDI".
Un répit, puis je repars, quitte à dire au futur "Rest In Peace".
Parce qu'on se précipite et s'arrête pine en bordure du précipice.
Si t'apprécies peu, arrêtes avant que t'ai pris le 6.2.
Je me désiste si des cistes-ra nous assistent.
Ma vision de la vie, c'est juste éviter le fist-fucking.
Refrain (x2)
T'es seul face à tes problèmes. Seul, tu les résoudras.
Donc je me bat contre moi-même.
Tel un djihad. Je rame, arrive là, c'est moi contre moi.
Au fond qui a plombé l'ambiance fonky?
Un tas de merde dans les neurones.
Des checks qui sentent le sexe, des fakes pris pour des vrais.
Regarde les gens, les gens, les gens...
Veulent te la mettre à tout bout de champ,
puis viennent le sourire géant, genre faire sauter le bouchon de champ'.
Ah merde! T'es seul et t'es perdu,
sans ta femme, sans ta mif, sans personne qui t'aguiche.
Prends le ticket au guichet, obligé de faire la queue.
Quoi?! Tu ne tires pas la gueule?!
T'as vu, le bonheur est vague.
Mais tu n'iras nul-part avec des "je ne sais pas, je ne sais pas"...
Mec, on chie par le même trou mais on ne se retrouve plus.
Parce que t'as ceux qui rentrent dans les rangs et qu'en ressortiront jamais.
Qui essaient de s'acharner de charcuter ce qui a charmé les autres.
Les shlags de l'Etat seront leurs charnières.
Et y a des chards-clo chtarbés posés sur le charley...
L'écharde est sous le pied, donc on marche en biais.
Enchanté devant un champ de beuh mais on se fout du champ de blé.
C'est moche, pense à grailler, mais c'est jeûner qu'on fait.
Donnes à fumer et c'est jeunesse comblée...
Ils nous ont baisé.
Biaisé d'espèces, mais c'est bien pire ailleurs.
Reste peu d'espaces pour ouvrir sa gueule.
Ça ne me fait pas rire, plus peur, de les voir comme des automates, nous dire qu'ils savent, qu'il faut les suivre, eux.... Qu'ils se niquent.
"Chasseur au cerveau froid, qui tabasse, mange, mâche et recrache toutes les fuites en avant", tels sont les propos de Zo
(abcdrduson) pour qualifier Mod Efok.
Rappeur solo, à l'initiative du projet "Légitime Déviance" sorti en 2015, il croise aujourd'hui ses rimes pragmatiques avec celles de Sitou Koudadjé et Kaiman Lanimal pour le projet "3 Points"; disponible en format digipack....more
Pour ce troisième album, Sameer Ahmad n'a pas lésiné sur les punchlines, digne successeur de Perdants Magnifiques (que je conseille vivement) c'est une victoire sans conteste que nous offfre ici ce parolier hors paire. Trop de (bonnes) choses à dire et pas assez de place, écoutez par vous-même ! Mention spéciale à 'Sitting Bull', 'Papa Legba' et très spéciale pour 'Brasero' / 'C.A.B.' / 'Logos' et 'H2O'. Merci pour cet album capitaine, ô capitaine. v a l e n t i n — s i t u