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L​é​gitime D​é​viance

by Mod Efok

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    Impression Cover "Légitime Déviance"
    Coloris Unique.

    80% coton et 20% polyester. Poids: 280 g/m2
    Capuche doublée pour manquement capillaire.

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  • T-Shirt "Légitime Déviance"
    T-Shirt/Apparel + Digital Album

    50% Coton/ 50% Polyester
    Fabriqué au Nicaragua

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1.
'Spection 03:00
Je ne viens pas rapper mais citer l’évidence, tasser, fumer ce que veulent les gens pourvu qu’ils pensent biaisé. T’en as qui luttent, t’en as qui dansent… J’évite car le but c’est passer des pertes aux dividendes mais en toute dissidence. Blessé dans l’égo, la rumeur l’a assez dit. Je vais placer mes cartes, blasé des gars qui n’pensent qu’à rafler le titre. Je ne souris pas, en face est le pitre. Redorer l’estime. Me dis « Hélas, l’espérance est là je l’évite »…Je vois. Marre de l’espoir, se barrer de là et vite. Je parie que ta réplique se limitera à « je ne sais pas, je dois combler le vide ». Tu sais quoi ? Se contenter de passer le plat, je ne peux pas. Le daron se tua au taf, résultat ? Té-ma ses fils. Je n’ai pas de quoi terrasser le vice. J’y ai cru, j’ai jouie. Ai-je passé l’âge de ouèj ? Ouais. J’espère passer de la bêtise à la paix sans avoir à manier l’acier. Pire, suivre ceux que Hailé Sélassié guide. Y aura de la casse, pour ainsi dire, si on se laisse aller ça craint; mais pas assez stupide pour vouloir soigner le chagrin via les cris. Donc on l’garde, écrit aigri. Des rimes dans l’écrin. Me dis pas qu’on les brise c’est mort si on reste assis là… Un cœur gros comme ça, mais seul bémol : pour se libérer de ses chaînes, faut lâcher le fuck them all. On me dira « t’es chié », certes. Eux n’aspirent qu’à checker le chef, dis leur que c’est mort, qu’ils m’insupportent. Il a fallu que j’assume 7/7. Etranger de vos presets, vomis mes prétextes. Peut-être con, parce que la flemme d’être bon, froissé par ces gens qui m’ont dit « on » quand seul faut lutter… Sûrement timbré parce qu’affranchi, je viens parler de timps et de tas d’étapes à franchir sans checks. Je prône la paix mais cela va sans dire, persuadé qu’elle passera par l’incendie…
2.
D’où j'sors ? Du gland du père et rien d’autre. D’une période trouble, que ça serve aux miens, qu’ils en perdent leurs doutes. Ce n’est pas que j’éclaire, l’heure tourne, c’est tout. Faut percer pour voir le jour d’une cellule psychique sans repère autour. Maintenant que les mecs se repoudrent aussi… C’est plus la même qu’hier, tu vois le roussi côtoie tes côtes. Ce coup-ci, tu te serais bien passé du bon profil. Laisser la course au matos et trophées vu que tout ça atrophie l’esprit… Souligne la perte et la loose. Soulé, y a quand même de quoi se relever. L’espoir: sous la haine, y a le boost. Fatigué, lâche du lest, bouge, Avant qu’on m’éclabousse. L’esprit d’équipe jusqu’à en essuyer la touche. Et on sera quitte. Ils voyaient leur cul sur un trône, pas leur tête sur un pique ; Que l’ascension serait lente, et pas la chute si rapide. Je me plais dans les méandres, à vouloir y semer l’encre, et le face à face à la vie… D’où j’sors… Cuts D’où j’sors ? Du ventre de la mère et point barre. Le résultat d’un tas de tracas des rents-pa. Y a quoi là-bas ? Apparemment que des palabres. Je me ballade en panards. Mentalité de petit con, on sait ce qui compte donc plante en pointard. Loin des lauriers, près du platane, ici y a tout mais on ne l’a pas. Je vois plus d’un gars mordre à l’appât du gain. Faire gaffe même à la base est devenu le B.A.BA. Ils saquent et s’accaparent… Donc pas de patrie, pas de race, sale bâtard de mon état… Qu’ils me classent où ça les arrange, je m’en tape. Je répète, je suis dans un taf mental. Borderline, jusqu’à la manière d’aborder le rap. Nuance : t’en a qui tiennent, t’en a qui gèrent leur life… Qu’importe. Y a pas que mon cas à part… On n’est pas forcé de s’entendre en tant qu’infréquentable. Sans appartenance, leur truc me paraît si bancal… Persuadé que ma logique marchera comme toutes les cogites en marges… D’où j’sors… Cuts
3.
Gamins de l’Ombre (Feat. UnSaleNoir) (Prod. Sizemen) (UnSaleNoir) Je t’emmène sur le toit du Monde, regarde l’horizon. Les couleurs sont gris et ocre. Face contre terre, le sort se moque. Smoke Marijuana… Fuck the world… Do you speak mon slang? Rebelle engagé dans un combat perdu d’avance. Dingue ou étrange comme les choses changent… J’ai pris de la bouteille au sens propre comme au figuré, depuis benjamin. Une dédicace ou un coup de cœur… Du cœur à l’ouvrage. Le texte est gras, l’effet quasi-narcotique. Ecoutes bien, bien… Bien. Rien de neuf, rien… Petit homme rappe de l’huile sur rythmique de feu. Personne ne sera blessé, venu en paix comme Jésus. Je suis né, je vis à Babylone. Là où les enfants qui tuent, dealent et volent, Sont devenus des hommes, des animaux. Déguste les heures, J’oublie et prend du poids. Le temps passe ou se perd… Et je perds des points. Je partirais peut-être un jour d’une balle dans le caisson de basse, ou d’un cancer du Shure… Compte mes jours, rappe, jusqu’à ce que le manque de souffle me rattrape… (Refrain x2) Je fais le tour du disque… Je veux faire le tour du Monde… Ça ne reste que des rêves de gamins de l’ombre… Je fais mon dernier tour de piste en attendant que la fatigue me plombe… Réaliste à souhait, mais tangue vu que le temps passe. Et ici ça révise ses principes en restant assis. Si facile, comme de me dire que je crache que je l’acide. Je rage… Pire... Qui va voir qu’on n’est pas si calme? On verra si le time rendra moins irascible. Il s’agirait de s’assagir… Je demande quand on s’agitera. Suffit pas de dire « vas-y, traces » à celui qui vit le drame. L’envie de graille reste inassouvie… Plus ça va moins j’y crois car si ma génération ves-qui le SIDA, elle ne nique dans le shit gras ; S’en tape de savoir ce que ses racines cachent… Nan, ma jeunesse est passive et pas si barge. Se case ou chasse des petites garces plus chaude que Sheeva. Bref, de quoi leur pomper le cigare. Et les petits ne jurent que par la punchline de shlags… Plus rien ne m’étonne comme Tiken Jah. Les gars, la mine est grise, la vision terne. Fuir quand vient l’envers du décor en pleine gueule. Même quand j’écris sans thème, ça pue la crise. À terme, se barrer de la grisaille… Vaut mieux que j’arrête là. (Refrainx2)
4.
Ça commence par dissocier l'Etat de la société. Devenu hard, distinguer les timps des associés. De toute la bande, qui sera là quel que soit le soucis? Si il n'y avait pas de doutes, y aurait moins de jeunes dans les taux de suicide. Prit dans l'étau ce coup-ci, si elle se barre elle bousille. Fichu de lui épouser les courbes, mais est-ce qu'elle est à l'écoute? Jouir sous un ciel étoilé, jusqu'à en chialer. Belle et forte, bénis-la déjà si elle l'est. Plus rien n'est scellé, tu peux baisser les bras! Manié par des fêlés scélérats qui veulent baiser les braves. Imagine tout ce que chacun cache, et chacune serait catin. Faire la Une des titres avec ses lacunes... Choqué par ce qui te pulse plus que te pulvérise. C'est dans la merde de chacun que ma plume puise ses rimes. Une prise de risque: dis-moi, tu mises sur qui? Bizarre... Je viens recracher ma brume. (Refrain) x2 Parce que chacune veut chacun dans chaque cas. Parce que chaque gain de chacun t'échappe, gars. Je dois creuser mon trou dans le fossé qui nous sépare. De l'espoir? Je ne sais pas. Entre chacun et chacune. Éveillé par des mandales psychologiques. Y laisse la santé mentale, même loin des cônes au shit. C'est comme une cogite qui ne sort pas de la chambre. En vrac de la logique humaine et tous ceux qu'elle mandate, mon gars. Agir au nom de qui? Je ne sais plus. Réagir au pronostics... En gros, mâcher de l'air parce que devenus masse et plus individus. Je les vois diviser du vide, dessiner des hommes angulaires. En face, ça tue l'air de rien. En façade tu flaires du bien. Mais qui fera sa thune dans ces guerres spectaculaires? Ya tout ça... Te vénèr. Toute cette de-mer te rend barge, t'en parles pas, jusqu’à ce que cette folie t'héberge. Marre de gâcher les nerfs et l'énergie. Dégager les garces. Gaffe à ceux qui veulent qu'ils se gavent grave. Gazé par le faux. Entretiens ton oxygène. Perdu entre chaque, et pourtant si jeune... Refrain x2 Trop de cœur pour être à l'aise dans leurs cases. Ils visent le fion, à nous de simuler l'orgasme. Toujours à cran, le temps passe et on stagne. Je ne partage pas vos liesses, tu ne me croiseras pas au stade. Y a une occas' de check, je vais iè-ch. Réfléchis sur des chiottes au concept du pain et des jeux. A notre échec. Notre putain d'échec....
5.
Le Turf 03:43
Si seulement s'agissait juste de placer un bon jab, trouver un bon job et rebondir sur un boom tchak. Mais c'est bien plus compliqué... Demande à Djib si pour s'activer il attend qu'on lui dise hadjimé. Je ne vais pas me plier en quatre pour un denier, mais l'impression qu'ils prennent mon CV comme une crotte de nez; ou une vieille capote usagé. Pourtant jeune, autonome, je maîtrise mes verbes, mes sujets. A quoi bon? Pour porter des cartons. J'écarte donc l'utilité du Bac. Et puis merde... J'ai ma chance, manque de ce qu'ils appellent "handicap". J'ai eu ce taf grâce à mon nom, mon prénom, mon épiderme. Je le sais. Honte à eux et leurs critères. Précaire est le statut, car y a moins d'ouvertures qu'en après-guerre. Mon grand-père m'a dit "c'est la vie". Je viens de faire mes heures si tu me croises en ville et ravi. Ce qui est sûr, aujourd'hui y a trop de gars cupides. Faut que je calcule comment ne pas suer pour un gras du bide. On ne me dira pas "choisis entre ce poste et celui-ci". Je suis lucide, certains ont quitté l'usine par le suicide. Prit dans l'étau, le système n'est pas là pour plaire, mais te pompe l'air si t'as retiré la merde de tes paupières. Faut que tu bâtisses, que tu consommes.... Ça t'attriste? la tise console. Ravale tes voyelles, tes consonnes. Si ça ne te plait pas, t'as pas le choix! Finir barjots sous la belle étoile, combien s'y prépare? Tu n'es pas à l'abri. Je ne passerai pas entre les mailles non plus, donc t'assures, quitte à casser de la brique. Ou partager ton impatience avec la Brink's. On veut à boire, à manger. Un besoin, pas un caprice. Un coup de poker plus risqué que le 2 sur 4. Avec l'Etat comme croupier, tu te feras plumer cartes sur table. Et t'auras beau me sourire, pire, me demander si ça va. Je ne comprends pas, tu ne vois pas? Je viens là traînant des savates. Nan, je ne peux pas t'énumérer tout ce qui m'agace. Aucune gratitude, toute façon je passe et me casse. Peut-être bien parce que je n'aime pas cette case trop étroite. J'ai signé sachant qu'on m'a trompé. Je ne crois plus au taf = la santé. Il n'y a qu'à voir nos anciens, incassables mais retraités cassés. Comment me contenter d'une journée à 50€. C'est sans compter sur l'espoir que tu coupes la poire en deux. La mission de rentrer sans liens de parenté. Sans pistons, faut juste savoir ramper. C'est noté. Je ne suis pas né pour bouffer l'herbe. Recherche une bouffée d'air loin de ceux que le taf fédère. Respect à ceux qui font ce qui leur plait, à ceux qui ont noyé la corvée sous la passion. Enfin bref, qu'on ne vienne plus me "faut taffer". Faut générer des finances, produire quelque chose, nuance. Dis-moi quoi d'autre, quand t'y penses concrètement. C'est ce qui fait que mes petits gens pensent autosuffisance. Ou imaginent et visent un biz légal. Tu parles! T'es vite refroidis par les charges fiscales. Tu grailles 40% des bénéfices. Alors je gratte mon treizième mois grâce au marché noir et pas aux socialistes.
6.
Dirty 02:35
Ayant pris goût aux vertes, aux pas mûres, leur laisse le fruit défendu, vu qu’à coup sûr ma merde sera l’engrais d’un confrère d’infortune. Par défaut, ne dors plus, fournis l’effort. Leur dû est le nôtre. On fait les cons puis les comptes pendant qu’ils fécondent leurs putes… Toi, tes secondes sont si longues. Restons assis, on sera plus irascible sur le microsillon. Fournit en Dillon, viré en ville puis en vrille, qui aura envie de ta science, de bourrer du fion ? Je me fie à mes seules preuves tangibles, aux épreuves. Quand t’en chies, t’apparais tendre comme un tanj. Sans osé le bluff, les gens te rangent entre l’étrange et le dangereux, pourtant je reste un mélange gentiment tranchant. Tendance apocalyptique, tout en souriant, ou faire l’amour en bourrinant, ouvrir sa gueule, jouir en silence. J’agis en free-lance, me dis pas « comment ça ? ». Piné toute l’année, condamné à caner sous le temps maussade. Taffer, financer les agissements du Mossad. Qui n’a pas eu les mains sales est inconscient de son petit massacre. Mais z'en ont rien à battre tant qu’ils ont à boire à graille. Tout ça me paraît grave pour ça que j’aboie mes paragraphes. Et perds du temps comme d’hab… Si j’ai haïs éperdument, c’est que les sentiments me perturbent. C’est dur en tant que mâle, de rester endurant. Les victimes regrettent leurs enfances, la mère: « c’est bon, tu rentre ». Et vendront leur honneur aux plus offrants. La peur, la pisse au froc, ne savent plus trop à qui s’en prendre et deviennent très vite misanthrope. Je suis de ceux tapis dans l’ombre, rédige et vise en strophes, lâche une trace en pissant contre leur porte avant la mise au propre. Pas là pour approuver leur moov’, lâcher du fuck tant que ça retourne. Rien à foutre que le blaze tourne, my gueule… Tant mieux, qu’ils jugent au parcours, qu’ils ne calculent pas plus tous nos fucking sale groove…
7.
Z'ont pas compris, si je jette des fleurs c'est pour en flinguer d'autres. Comme ce poing serré dans l'esprit, oui c'est bien à défaut. Tant que je me retiens de l'écraser gratos sur les tronches de ces pauvres badauds. Sinon pourquoi les darons se seraient cassé le dos? A rester l'un sur l'autre, comme pris dans l'étau. Le love est mort alors il n'est jamais trop tôt pour faire des petiots. Une vie à dompter son égo. Quand on fait les totaux, ce qui compte n'est pas le nombre mais l'importance qu'on accorde à nos fautes. J'en tire des leçons quand le ciel est gris. C'est à force de demander à mon pote s'il n'a pas chose-quel qu'il s'y est mis. La vie est belle même si elle nie, et c'est bien ça la peine. Donc t'as raison, ma gueule, fermes la tienne seulement quand elle sera pleine. Z'ont pas compris, il n'y a pas besoin d'être estropié. Y a qu'à voir tous ceux tombés, et t'ajoutes ceux à côté. J'évite la chute si je reste au pied. Pas toujours su stoppé, j'ai dis "ok". La vie est belle, elle ne passe qu'une fois, je me laisse pomper. Le doute dans les yeux des grands; la déception dans ceux des anciens, je me demande quand le mirage va s'estomper? Depuis le temps qu'on est dompté, devenu con. Devant, mon verre à moitié vide, et autour? De futurs-ex drogués. Fallait qu'elle saigne, j'ai pas osé m'y mettre. Attiré comme deux amants, fallait qu'on s'aime intensément. On s'est repoussé comme aimants... J'ai voulu faire l'amour à la vie, mais je n'ai pas osé... Fallait qu'elle saigne, j'ai pas osé m'y mettre. Attiré comme deux amants, fallait qu'on s'aime intensément. On s'est repoussé comme aimants... J'ai voulu faire l'amour à la vie, mais je n'ai pas osé lui briser l'hymen... Z'ont pas compris le trop-plein de cœur sous le mental aigri. J'ai défini les termes "amour" et "haine", maintenant m'en voilà épris. Je sais bien qui fera le tri. Je vois bien que le regard est triste. Forcé de bosser sur soi-même quand ton but ce n'est pas d'être riche. Faut savoir que le recalé triche par habitude. Est-ce la lassitude qui pousse certains à écouter le prêche à l'église? Marre de ravaler ses répliques. Besoin de se libérer l'esprit. Mettre le beat à son pote sur repeat, à ne jamais finir le titre...
8.
Me font doucement rire ces gens, ces victimes de la life, qui s'acharnent à scander que le savoir est une arme. J’ajoute qu’il se limite à la lame du naïf, au mal qu’il marine en douce... Je ne suis pas une lumière, j’ai trop côtoyé des wacks et des ânes, ça m’a éloigné des astres. Pense à refonder des bases, toi, avant de lâcher tes phases. J’dois avoir du cœur, vu que je vois la bonté des garces. Problème, c’est que je le place dans l’outrage, à en voir les quelques traces de haine dans l’ouvrage. Je vise quand ils se voilent la face. Leur souhaite des visa, et des vis-à-vis de joyeux visages, pas de mines graves. J’révise mes sentiments, obsolète pour l’imbécile tellement à l’ouest qu’il serait né avant le soleil, lui.. J’ai opté pour la vadrouille seul sous la lune. J’rappe ? Je vais larguer mes selles, leur laisser la une... Salut l’ami, j’ai de quoi salir ta fière allure mais je la ferme, vais voir ailleurs ce qu’il y a à faire de pur. Putain de sa race la pute. Ok je m’arrache, à plus. C’est bien tes maux que j’accuse, et le manque de mots que tu mets dessus. De plus elle pue ta chute… Qu’ils se jettent dans le grand bain avec un parachute, m’en fous. Refrain : Trop peu de chances que l’on s’en tire sans trace. De ces gens dont le cœur bat grave. Je tirerai ma force dans ce qui nous séparera. Chaque fréquentation est irréparable. Trop peu de chances que l’on s’en tire sans trace. Je tirerai ma force dans ce qui nous séparera. A notre insu amour et haine s’embrassent. Je ne dois rien à personne mais règle mes comptes dans le tas. Une cogite pleine de fissure ou l’inverse, j’sais plus. Du moins, une vision du bonheur qu’il a fallu que j’épluche. Parce qu’on ne tire pas les mêmes leçons des mêmes études. Ton ignorance tue mais ça seulement le sais-tu. ? Un angle de vue disons exiguë. Tellement easy quand t’as que ta p’tite gueule pour seule quiétude. Distingue la pute de celle qui est prude, et n’hésite plus. Je vie ma vie, mais sans y forcer l’cul. J’étudie, sachant qui est qui, avec qui mettre des guillemets, qui se maquille, qui ne pas enquiquiner. Qui ne marche qu’en équipe, n’est pas au bout de son puzzle. J’ai du respect pour mes types donc je me ramasse la gueule seul. Le pire n’est pas de baisser le froc, c’est de le remettre après. J’ai fait partie d’un club, on faisait que sauver l’honneur. C’est moi le con qui te respecte plus que toi même… Fuck you, fuck you and fuck you again… REFRAIN Je voulais faire un truc peace mais j’y ai vu que du feu. Bien sûr, on ne fait que des vœux réalisables parmi des vies risibles. Quitter l’esprit près des récifs pour un truc plus viable, quitte à embrasser l’hérésie. Le quidam s’en tape de qui pèse par ici, voit que l’espèce arrive via une life en bas résille. Ou un p’tit biz qui marche, chacun ses pistes, mais les stats donnent 10 qui pactisent pour 1 qui résiste au diable qui réside en eux, et aux autres. Thérapeute par pyrokinésie, plaira mieux à ceux qui ont choisi de se terrer et de se taire un peu. Pas par dépit, c’est pire. Si on le peut, on blaire à deux… Attends un peu, le temps sépare, on parle au passé de la troupe. Chacun vadrouille dans son brouillard, normal que j’y vois trouble. Entre jouer les oufs, ou booster par la trouille. Je préfère me trouver seul que de me perdre en groupe, c’est tout. REFRAIN
9.
Les temps changent, pourtant petit mais je le vois. Tout va si vite, peu ravi de voir l’homme qui se falsifie. Si facile de dire « Oui », mais tu crois que ça vaut mieux de dire « Nan » sans même savoir pourquoi ? C’est 10 000 moins 10 000 raisons d’être blasé. Les gars ne baisent que des tass ou ne pensent qu’à se caser. Je garde l’esprit kaze-kami et un peu casanier. Voir le monde et pas de chez moi, l’ami, mais ça sera pas cette année… Alors, rumine la bouse comme un scatophile. Peu de soleil nous touche tous. Pousse-moi sur un bateau ivre. N’oublie pas de vivre, je me le redis chaque jour. Parce que l’honnêteté nous coûte cher… Ta vie n’as pas de prix. Je me répète et je leur dis, morts sur le divan. Ouvres ta gueule quitte à être wanted comme Salman Rushdie. Trace ma route, oui j’écoute ce que les proches disent ; Mais m’en fous si ça me ralentit. Qui m’a rempli la panse ? Je pense aux rents-pa, au repas offert par un copain. Au pire j’opère pour le père. Nan, je ne suis pas seul dans le coin. Maintenant je sais, on a dû me tarter la gueule. Paix aux nôtres là-haut et qu’ils puissent nous en retarder l’accueil… Yes, du bien je cueille quand tu cherches la merde. C’est peut-être ce qui fait qu’on diffère. Je le dis fermement, mais mec, T’as l’esprit entre 4 murs et le corps dans le vague. En cas de murge, y a le bad ou des patates qui partent. Bah c’est dar, ouais moche, et Darwin coche une cause. M’en fous tant que je garde un boom tchak dans le poste. Gars, On n’est pas dans le même thème car même si on aime quèn dar, j’en ai marre de l’open bar… Parce que bah… Bah passé ça, ça glandouille. Mais ça suffit je crois que l’homme doit passer par ses grandes trouilles. Faut se mouiller, l’ami, ou tu sèches là à l’air en libre, à l’effort allergique. En état de léthargie avant l’âge, croire qu’il faut des couilles pour le voyage en solo. Fait l’étalage du peu acquis. Je reste à la nique mais assagi car sujet quand le mal agit. Attiré comme Anakin, mais résistant comme Luke… Peu l’ont reconnu… Good luck… Je souhaite du bien, ya même du respect derrière mon fuck. En fait, ils ont peu idées de ce que cache leur dieté. Une force de la rature remercie ceux qui ne l’ont pas aidé. Donc marche seul quand la shlaguerie réunie. M’en voulez pas je mène une vie de miskine qui s’immunise Contre ceux qui cherchent un fautif en autrui. Le bruit me frise, pige depuis peu que ma merde reste luxueuse ; Qu’on n’atteint pas l’autre rive avec un boulet aux yèps ; que le choix se limite à se tailler ou y être. On fait que repousser, trop inerte, ou bouger pour une autre vibe, Qui finira pareil tant que la raison sera notre faille… En face ça l’ouvre, ça y est… Imbéciles heureux… Gars, je préfère baisser le regard Tant qu’ils apprécient leur tard. Je garde une cabane mentale quand tous braillent… Bref, pas grave, qu’ils se niquent mais qu’ils m’éclaboussent pas. Au lieu de jouer les oufs, devriez savoir que ceux qui le sont vraiment ne causent pas, En tout cas pas comme vous… combattez rien dans le fond. Hein c’est le néant… Facile de dire baise les gens, autre chose de le faire vraiment. Et voilà qu’on défend nos positions avec véhémence… Foutue génération gâtée et fainéante… Ta vie une pute nonchalante et non une enseignante. Je me dis « j’ai mes chances », quand chaque jour se mute en chalenge. Si j’en raffute ma langue, ça me rend pas plus gênant. Du genre à fuir l’effet du gen-ar et ce que les gens raffolent. Vu que c’est paradoxale, on te prend pour un ouf Quand t’aspires à une vie simple et saine, tu sais, un truc à la roots. On me dit « c’est par là », je doute, car j’entrevois que la route. J’y crois plus, nan, celle-là mène à l’opulence. Je m’en fous de votre life à la jupe ras la shoun. Mène ma vadrouille à l’arrache, en décalage. Loin des shlags qui s’évadent via la shnouf, Vantés par les palabres. Suis mon chemin à la recherche de celui qui me séparera de vous. Guidé par la foudre et le zèf, bannis mes rêves et le reste me tiendra debout. Moins à perdre qu’à foutre… (Cuts)
10.
Uwanterlude 02:05
11.
Marginal, ce n’est qu’un statut dans la morale de l’Homme. Salut, Salam, Shalom… Fuck, I’m walking alone. Focalisé sur l’un et l’autre, on a et l’eau et le pain dans l’ombre. Je vois déjà les dents longues des gars cloîtrés dans l’angle. Faut qu’à chaque faux pas, on reparte de l’unda. Vu que la plus haute marche mène à l’échafaud, je m’en écarte. Droit sur mes beujs, paranoïe pas ou peu, Laisse pouvoir et gloire aux geushs, m’bats la race, parle au peuple. Copain, cardiaque en tant qu’humain. Tu veux m’affilier à ton camp, comme si j’attendais qu’on me tende une main… Mais file ! Depuis ado, me méfie des intentions des uns, Des souhaits des autres, des sous et des gos. Dessoudez les liens que je respire, ma priorité. Si ça m’a prit au lycée, aujourd’hui c’est pire. Puis on disait « je reste peace », aujourd’hui je révise, Mais vise une vie sans vice vous voilà avisé. « La vie est belle, profites-en », c’est qu’un slogan Qui arrange trop de bitchs, mais je ne suis pas là pour qu’on me casse le gland. Comprends, je vois plus loin qu’un clan, une bande, Que le cul d’une blonde, qu’inclure du pécule dans le compte en banque. Tout le mal que je vous souhaite, Savoir kicker cette life sans remplacer l’eau par le Moët... Donc, dans mon délire, le maître n’égalera jamais l’élève, Alors nique ta race et baise tes rêves ; Vu que c’est ce qui nous tuera tous. J’attends le métissage de chienne et chat, Pendant que les ciste-ra partagent leurs échardes. Parlent d’intégration, ont déjà l’esprit bridé. La marche de l’indépendance restera l’intégrité. T’es pris dès le départ, pour te bâtir t’es briefé. Y a pas de bons filons, seulement le bon choix des fions à renifler. Je les vois là, tous ces colons dans l’âme, Manipuler l’âne et l’homme, ils parleront de Babylone. Dès lors que la panse sera pleine, que les babines seront léchées, Te feront avaler leur déchets, en camouflant leurs pêchés. C’est pété. Pitié…Euh… Piété, c’est l’idée. Pieds et poings liés à d’autres, c’est consolidé…. Dans tous les cas, on voudra pisser dans ton pichet, T’empêcher de piger. Depuis des piges, obligé de tricher. Je m’entoure bien… Je m’entoure plus, Vu que c’est du mental que part la torture. J’en parle à ma feuille plutôt qu’à ton cul, Peut-être à tort, mais je te vois bien trop bloqué dans tes habitudes. Perdu dans cette prison sociale, t’évades via la biture. « Une femme, c’est la vie dure », mais tant que t’aimes ta cellule, ça va… Posé, entre hypocrites et taciturnes, et ces chelous dans l’attitude. Ce qu’ils insinuent c’est nul, crois toi… J’en suis là, à craindre ceux qui viennent me prêcher le taf, Comme s’ils approchaient puis checkaient le diable. Quand l’union peut te mettre échec et mat. Je me situe entre stress et trac. Quand tu fonces dans le mur, j’ai que mal… Maladivement, du mal à dire « nan » à la life, Quitte à évaluer le risque à la hâte. Ôter le doute, fister la brèche… Quand elle se prendrait en levrette, Je suis peut-être bête, j’ai opté pour le tête- bêche… Tout ça pour dire qu’entre ceux qui donnent des leçons mais picorent, ou blasés donc picolent, Dis-leur je m’en cogne du statut social comme un mole people. Besoin d’aucune assos’ pour tenir sur mes guiboles. Fuck them all, je n’ai aucune idole. Alors je plaide cette putain de légitime déviance…
12.
Il en a suffi d’une pour que je sache que ce n’est pas toutes des bitchs. À ma charge, je ne suis pas fait pour le coup des roses… Débile. On se frôle, frétille, tu as pu me voir fébrile, mais fais briller dans le noir, je crois en ce que je prédis… Les années défilent, me laissent là avec mon kiff, persuadé qu’on aurait fait des gosses terribles. Mais peur de briser un bijou si fragile, parce qu’incapable de vivre un amour en état de léthargie. Au moins on se sépare sans crise d’hystérie. Bref, s’il y a quoi que ce soit, je serais là, je t’ai dit… Maintenant c’est l’heure de vivre nos vies. C’est chacun sa peine, sa force mentale, son chemin. On voulait tellement que le temps s’arrête… Y rester cloitré. L’enfoiré passe contre notre gré. Si bien dans les bras de l’autre qu’on serait presque prêt à tout brader… Mais… A-t-on vraiment l’âge pour tout ça ? Peut-être qu’on atteindra la trentaine si on s’acharne, mais après ? J’en suis là, trop cérébral pour être de ces jeunes vieux. Une vision de la life qu’ils prennent mal quand je dis que j’aspire à mieux. Je fuis les attaches, tant que le ciel n’est pas radieux. Qui peut prétendre qu’être à deux soit thérapeutique ? Quand le problème est personnel, qu’il parasite. Constamment dans l’analyse. T’es seule quand l’un mérite une place à l’asile. Besoin que ça bouge ou se lasse vite… Pourtant touché quand on s’enlace, On se lâche, je repense à ce qu’on s’en aille. Mais bloqué là, je ne vois même plus ce qui me soigne quand j’ai mal, A part m’en remettre à moi. Je crois que j’aime comme un chat… Le passé pèse son poids … Ma belle, j’ai vu où tout ça mène ; Même pas la peine de vouloir me distraire quand la liberté m’appelle… Et c’est tout ça qui me fatigue, comme de voir les gars se sacrifier Avant d’avoir fondé une fratrie, d’avoir vraiment de la pratique. Je ne parle pas de tricher… Mais de voir l’emprise. On a du mal à se rendre compte de notre prison quand on en a les clés. Pas besoin de plans d’évasions .Mais ce confort est ton geôlier, du moins celui de ta raison. Je suis désolé, ma belle, fallait le voir avant que je n’avais rien à vendre, Que je vois le rêve comme le verlan du vrai. Bref… Comment le dire ? C’est niqué. Mais l’union n’est qu’une idée. Devenu braqueur de manques qui cherche à communiquer. Un discours sans queue, pleine tête. Peut-être bête à penser que le bonheur à deux passe par le bien-être de l’unité. Trop de trentenaires vidés, loin de la belle vie, habitués, posés trop jeunes et que la routine a tué. Vous me donnez tout sauf l’envie. À vous supporter plus qu’autre chose à chaque instant de vie… Mais tellement pauvre intérieurement… La peur d’être seul, tout miser sur l’autre… Et si elle fout le camp ? Du genre, comment s’épanouir individuellement ? Donc un gens cherche un gens, déjà pour tuer le temps. Tout un plan de route jusqu’à 80 ans… Bizarrement, c’est ce genre de discours qui me semble blasant. Comme les voir dans le contrôle total de leur life sans comprendre l’imprévu. Ne laissent de la place qu’aux drames… J’ai plus aimé que haït, laissé des bijoux se tailler pour pas enrailler l’mécanisme. La prise de risque est minime. Surtout pour un parano. Convaincu qu’un beau jour, sera remplacé par un autre. Alors oui, j’envisage le pire… M’aimer c’est souffrir. Pourtant j’aspire à le remplir ce verre à moitié vide. Par respect, j’habillerai notre histoire d’un linceul. Parce que le couple n’est pas une fin en soi, seul à seule.
13.
Encore un bon bout de chemin, va falloir tracer. A peine tu reprends ton souffle, ils viennent cadenasser. Je les vois venir, y glisser leurs quenelles. Au final, si je suis mal, il n'y a pas de quoi chialer, quand même... Je l'aurais cherché... J'avoue, il me font bien rire. Je n'ai demandé qu'à vivre quand il faut faire mine. Je respire... Tu crois que c'est tout? Risque l'accès à l'HP. Nique leur lâcheté, ils cacheront leurs passés troubles. J'y crois. Faut me laisser dans mon délire. Y a quoi? Donnes la leçon, vraiment, si dans le fond t'es libre. Mais peu de chances que ça soit le cas. Tenu par la boiss', la résine, c'est la merde dès qu'il n'y a plus de walkas. Elles se disent "ouah, le gars... Il est chelou, lui... Il ne cherche pas de femme, pas de taf, dit nique au CDI". Un répit, puis je repars, quitte à dire au futur "Rest In Peace". Parce qu'on se précipite et s'arrête pine en bordure du précipice. Si t'apprécies peu, arrêtes avant que t'ai pris le 6.2. Je me désiste si des cistes-ra nous assistent. Ma vision de la vie, c'est juste éviter le fist-fucking. Refrain (x2) T'es seul face à tes problèmes. Seul, tu les résoudras. Donc je me bat contre moi-même. Tel un djihad. Je rame, arrive là, c'est moi contre moi. Au fond qui a plombé l'ambiance fonky? Un tas de merde dans les neurones. Des checks qui sentent le sexe, des fakes pris pour des vrais. Regarde les gens, les gens, les gens... Veulent te la mettre à tout bout de champ, puis viennent le sourire géant, genre faire sauter le bouchon de champ'. Ah merde! T'es seul et t'es perdu, sans ta femme, sans ta mif, sans personne qui t'aguiche. Prends le ticket au guichet, obligé de faire la queue. Quoi?! Tu ne tires pas la gueule?! T'as vu, le bonheur est vague. Mais tu n'iras nul-part avec des "je ne sais pas, je ne sais pas"... Mec, on chie par le même trou mais on ne se retrouve plus. Parce que t'as ceux qui rentrent dans les rangs et qu'en ressortiront jamais. Qui essaient de s'acharner de charcuter ce qui a charmé les autres. Les shlags de l'Etat seront leurs charnières. Et y a des chards-clo chtarbés posés sur le charley... L'écharde est sous le pied, donc on marche en biais. Enchanté devant un champ de beuh mais on se fout du champ de blé. C'est moche, pense à grailler, mais c'est jeûner qu'on fait. Donnes à fumer et c'est jeunesse comblée... Ils nous ont baisé. Biaisé d'espèces, mais c'est bien pire ailleurs. Reste peu d'espaces pour ouvrir sa gueule. Ça ne me fait pas rire, plus peur, de les voir comme des automates, nous dire qu'ils savent, qu'il faut les suivre, eux.... Qu'ils se niquent. Refrain (x2)
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On peut déceler dès le collège l’asservissement juvénile. C’est avec peine que je dénigre ces gens dénués de colère, Ceux qui malgré eux tolèrent de se faire lacérer l’esprit en série. Perso, la matière est grise face à leurs sourires aux lèvres. Tant que possible, reste insoumis au maître. La propagande dans le poste TV vise tout civil au mètre carré, Le pousse à bien se garer, acquiescer le viol honnête. Ne pas voir que sa vie est si laide même en grimant ses rides… Je perçois un crime de mourir chaque jour jusqu’à 17h30. Ou quand le temps tourne, les plus cons attendent qu’on leur tende. Fuck leurs syndromes et Peter Pan. Faible psychologiquement genre arrêter le pillon puis le reprendre. Forgé dans la pente, la seule fierté que j’arbore. Ce qui nous distingue c’est la dureté du foutu fil à retordre. Me fous vraiment de ce qui leur pend aux couilles. J’entends les geushs… « T’es à l’ancienne, toi » C’est dans les poches, dans les keuss. Viens, on parle pas… Cherche encore le moyen d’affronter l’Ordre Quand les potes s’en branlent royal, en mode pump it up. Alors ma bonté broie du noir, me trompe dès lors Que qui reste con a gagné, l’ami, je naquis niais… (Last.R) Putain on s'en tape des barres avec mes greemlin's et mes joyeux lurons, Pourtant je ne ressens pas le quart de votre euphorie c'est comme être à jeun le jour de l'an. Adepte de vannes grasses et humour gris foncé, J’suis dispensé de vos blagues et vous fuck dans ma petite lancée. A chacun ses faux et son genre qu'il ne peut pas flairer, Et puis on confond les illuminés et ces gens éclairés. Faudrait que je me farcisse un de ces philosophes adorables, Avec le petit sourire de celui qui a su, qui sait, qui saura tout sur tout, Vous êtes les mêmes et c'est du ton sur ton. En tout cas pas de ceux qui encaissent coups sur coups et le surcoût de la vie. Sur la calculette surenchère sur les macchabés c'est c'que je vois surtout. Et parfois j'tire les mêmes conclusions, cadavres à profusion. Pacifiste ? (bang) percussion, (ciao) dernière élocution. J'suis un imbécile malheureux devant le climat délétère, Profites bien du tube de l'été, du chloroforme, de l'éther, Des larmes de joie devant ton étrange lucarne. Mais n'en fout pas partout allez on s'détend, du calme… Et si je ne danse pas avec vous est-ce un crime de "baise majesté" ? Jamais très à l'aise avec les dièses qui plaisent à ces j'beb. Rappeurs torses nus "pump it up" et macarena? Non. Apéro de rue, "turn it up" et Cappadonna. Génération "Prosper youpla boum», films pervers et cartoon, Plus Nique Ta Mère que Sardou et moins Drucker que Black Moon. Pas trop guéguerre et Platoon, Full Metal Jacket, Moyen-Orient et Mali, full lethal racket. Mais vous ne voyez rien vous… La vérité? Parfois je vous envie parce que ce monde est taillé pour vous… J’ai voulu bâtir, n’ai érigé qu’un majeur… J’ai voulu construire, n’ai hérité que de fâcheux contretemps. J’en arrive à infuser ma science dans la tise. Dis leur fuck. J’ai l’âge de boire la tasse à ma guise. Et moi je dis « fuck le Grand Capital ». T’es pas prêt pour l’autarcie… J’ai déjà des crampes d’estomac, besoin d’eau chaude et de Jordan 6. Moi, c’est Adidas Original. Je parle de changer le monde… Tu parles ! Trois ti-punchs plus tard, je n’aspire qu’à une vaginale…
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Vandal heart 03:38
On fait l’effort quand c’est « fuck la life » à tout-va. Forcément, nique les normes quand on voit que tout foire. Le champ de bataille mental. Je suis de ces cons-là, qui veulent changer le monde quand c’est le conflit à la baraque. Habité par la peine et les nerfs, amène une vision du bonheur qu’on démantèle pour un gros fuck tellement élémentaire. Savoir kiffer mais le taire. Mentalité de solitaire. Laisser un bijou se tailler… Nan, c’est pas comme le perdre. Si ça renferme sur sa merde, je me fais du mauvais sans gain en apparence, ce sera que mon salaire. Prends la pureté comme un diamantaire. Pas dans le sourire de chacun ni dans leur course au chagrin. Tellement loin de tout ça, et des idées que t’avais, décidé à festoyer, vois c’est sapé cette année… Tellement loin de tout ça… Et l’esprit ne fait que taffer. Le veau-cer à cran, aurait bien besoin d’un temps d’arrêt… Ça s’appelle « laisser le best », reste des bestiaux bêtes. Pètes la teille, te mets la tête loin des idéaux. Peut-être viser haut ou autre part, vivre et oser le regard. Leur vice sert aux peu de gens vraiment viscéraux. Ou quand la cogite des uns cause la mort lente des autres. En manque de mordant, le choc, du néant ressort des fautes. On désosse leurs principes avec dix €. Des grands sont des glands, ça sort du cœur d’un tit-pe. J’ai pourtant haït si peu, mais dû sévir. Perdurer peace c’est dur quand t’as vu que du kiffe aux sévices suffisait d’une fissure. Des chances qu’elle soit psychique, donc vise la tête depuis que j’ai compris que les poitrines sont vides. Devenu dark et hargneux parce que le monde l’est… Bousillé de voir que la plus douce n’a pas pu me modeler. Devenu dark et hargneux parce que le monde l’est. On me dira archaïque car mon arme est cardiaque, l’ami… Cut C’est trop de cœur, ça me fait mal comme un certain Mac. Judas faisait la bise ? Je parais froid verglaciale. Ma façade, car j’ai de l’espoir à voir de rare cas. Crache mes glaires et basta. Gars, je lis clair sous l’arcade. Marre d’en avoir marre, et de narrer ma life comme un naïf; analyse mes failles et les gratte sur A4! Tout ça mène au blackout. Sérieusement acharné dans ma blague, vas savoir pourquoi j’aboie mes paragraphes. Laissez-moi boire ma tasse. Bon, ça va tant que ça graille. Pour ma part je m’appartiens, et c’est déjà pas mal. Bref, maintenant s’agirait de faire un break, ou comme un con rester intègre, encaisser des sourires impecs… Donnes ton cœur, on t’arrachera le veau-cer avec, et t’auras beau vociférer ta rage sur la Place Beauvau. Bon, faut peaufiner la forme si le fond réconforte. On a lâché les fucks. Lucifer endosse toutes nos fautes. Ma pauvre bonté à l’air conne… Ils viennent en paix comme Kano, je porte ce fardeau depuis l’époque de l’école. J’ai voulu voir les vrais de près… J’ai quelque gars sûrs, pour les autres je m’en remettrai. Vu que c’est pas intérêt que leurs putains de rapport s’élaborent, j’ai foi en ma force, mon cœur c’est la Corse. Cuts
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The way 04:32
Du mal à voir le bout comme un myope, distrait par des babioles. Je me démerde, jeune, même mené au score… Mais si ta life est une bitch, n’essaie pas de maquer la mienne. Je me démène pour qu’elle devienne belle comme une femme africaine. Quel sens donner à tout ça ? On se fait kèn pour du fric ou quelques pelletés de terre. Je peine à garder le sens relationnel ; à regarder le ciel sans penser au père. Comment trouver le sommeil ? Parce qu’à ses yeux, je peux paraître paresseux, J’en viens à parler seul mais je ne serais pas de ceux qui ont percé par les sseufs… De ceux qui taffent mentalement, qui te checkent si t’avances, Rythmé par un battement, j’ai pas le temps… Comprends, Répètes le, dirigé par des peknos, pire, qui veulent qu’on reste rigides comme des Playmobils… Risquer le bilan entre le pillon et le Dillon. Bon… Ton temps semble si long, on en tire nos conclusions… Personne qui te nourrit, puis tous semblent pourris. Reste quelques types qui partagent cet état d’esprit. Nos chemins se croiseront peut être, on verra… Un signe de tête et trace tout droit sous ce temps pérave. Déambule seul comme un chat, depuis que j’écoute plus cabots. Paraître chelou pour les chiots, pas de soucis je fais mes choses… Parce qu’aucun ne les fera pour autrui. J’entends trop de bruits, dire la famille pour un nan, pour un oui. Mais un frangin ce n’est pas une broutille. Devenu parano. Trop de checks abroutissent donc je repars à gauche. On verra bien où cela aboutit… Faire face au doute, il le faut vite. Un bout d’idée, vise et puis vas-y… Ce n’est pas si facile, enfin si va la vie ainsi…. Incite les félins à faire l’impasse sur ce qui nous trouble. Circuler de Grand Yoff à Brooklyn, sans boussole ni guide ; sortit de R.O. ou de n’importe quel trou. Petit de notre état, le cul entre deux tréteaux. Se barrer vite, préparer le départ, se placer au point mort…. Partis du pôle Nord, reste le Sud en visu. Vas-y, fistes leurs fissures. Fils, je te prédis la vie dure… Parce que de ceux qui sont loin de dire que tout se passe bien, Mais ferme ses lèvres tant qu’il a besoin de la carte 12-25 ; Parce que de ceux qui se renferme, mais en fait s’élève, En usant des semelles et les banquettes de la SNCF./ Avant qu’on passe mon esprit par-dessus la balustrade… Je me sens plus proche de l’H.P. que du shtar. Te fatigues pas à vouloir comprendre d’où je parle… À chercher de la chaleur humaine on s’expose au douches froides. Je fais la part des choses entre le tout shlag et le saint, et tout ça… Il se peut que j’étouffe et que je renaisse à la Toussaint. Tu sais quoi ? Dans la plupart des cas vaut mieux en rester là, Que se causer en coupable d’avoir pensé à se mettre plus d’un coup de lames. Seul, tu te condamnes moralement. Changer d’air mais rarement. Forcer de penser aux tares c’est barbant. Dorénavant, plus le choix de s’y plier. Fort, se projeter en avant sans porter le tort d’un fardeau oublié. Tellement de faux c’est griller, mais peuvent te paraitre sympathiques. Tellement de bons qui combattent leurs vices quand ça pactise. M’indique pas la tise comme moyen… Ce n’est pas forcément la vie qui nous sépare mais sa pratique… Et tout ça qui fatigue, comme de voir ses gars s’égarer ; Ne pas les voir parés au pire ; finiront par se barrer en live à l’âge du camouflage… Passer le cap du paraître ouf, prouver qu’on est assez taré ; Ou penser la douce qui pourra nous panser, qui nous rendra stable, Quelque part, jusqu’à ce qu’elle se barre… Dans mon cas, je ne peux pas miser sur la chatte ou la chatte. Indépendant donc acharné tant que la faucheuse me lâchera.
18.
J’ai fait le truc par amour du truc, y a rien de plus con, Comme l’avoir dans la peau mais ne la supporte plus. Ça sent le roussi, on insiste encore un peu, le temps de balafrer l’sillon. Je prends plus ça pour un jeu. Marre de leur course au triomphe. Ils se diront courageux, en se plaignant que c’est contraignant de devoir faire la queue. Un discours qui en dit long. Je voudrais pas être de ceux qui rougiront de leur prénom…C’est grave. Tit-pe ou type discret, amoureux du rap, tourne la page par un skeud. Respectueux de qui s’crève à la tâche. Non pas ceux qui vivent que via leur blaze ou leur buzz. Blasé parce que peu l’savent, beaucoup se noient dans leur personnage. Quand l’aspect artistique leur sert d’otage. Donc je kiffe qu’à moitié quand s’agit de lâcher un 16, Entouré de gens qui m’connaissent si peu qu’ils m’appellent Ash’f… Je sais qu’ils m’entendront pas, ils se sont trop branlé l’esprit. Veulent briller à tout prix. Ces faux types chétifs se niqueront je l’ai dit, En attendant pourront que me reprocher d’être objectif. De la peine pour l’MC qui paie le stud’ et le psy, Je respecte la vertu de celui qu’apprécie le succès d’estime. Petit gens du peuple sans prestige… A quoi bon écrire des textes riches pour des pauvres d’esprits ? Venu enterrer 13 piges de rimes, c’est la moitié de ma vie, j’ai su m’abstenir. Manquer de confiance est loin d’être un tort. Et à raison, tu sais, je côtoie beaucoup, beaucoup plus fort. Loin de leur guerre d’égo, de leur concours de quequette. Z’auront vu sur mon dos de leur piédestal. Tout ça m’est égal, C’est la vie, pas le zik, qui a fait que maintes fois j’ai frôlé l’asile… Le recul nous différenciera, au cas où certains trouvent des points communs dans nos syllabes. C’est dans un bain d’humilité que mes soucis nagent, Donc j’en ai, mais, vraiment rien à foutre de savoir ce qui vous ira. Je me suis fait seul, en me rêvant fédérateur, j’en ai fait des ratures, tiré des leçons etc. J’hésiterais plus qu’on me dise arrêtes ou essais tes raps. Ce fut thérapeutique, ça a évité qu’un tit-pe dérape. J’en suis là. M’adressant à deux oreilles ou quoi d’autre ? Le port du casque s’impose. Rapper pour un ti punch avec mon gars… Se creuser la tête pour une scène d’une demi-heure de gloire. Loin de leurs spectacles, c’est nous les petits gens, Intransigeants avec qui pense amuser la galerie d’âne. Oui je parle de vous les gars. Même ceux dont j’apprécie l’taf, Maintenant vous saurez pourquoi je me suis tenu à l’écart. C’est tout… Parce que la même à l’échelle régionale… T’étonnes pas quand je largue un « fuck you », t’es sûrement dans le tas. Mettre un coup à l’égo de certains, auto proclamé artiste… J’aime trop la vie… Un « café- clope » avec un proche, c’est ce que j’appelle un « classique ». Me parle pas de vente de disques… Et parce que les mecs sont peace puis au mic s’gangstérisent… Si j’gratte avec le cœur c’est que j’aime prendre des risques... Peace,Love & Havin’Fuck…

about

Featurings: UnSaleNoir, Last.R

Prods: Uwan, FuckingSaleGroove, Madmonkchi, Kossi, Del Bosque, Sizemen, Hase.

Cuts: DJ Smoke, Buck Oner

Enregistrement: Faulxwood, OJ (D'où j'sors / Dirty)
Mixage: Mastering: Faulxwood

Artwork: S (scomste@gmail.com)

credits

released March 6, 2018

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Mod Efok France

"Chasseur au cerveau froid, qui tabasse, mange, mâche et recrache toutes les fuites en avant", tels sont les propos de Zo (abcdrduson) pour qualifier Mod Efok.
Rappeur solo, à l'initiative du projet "Légitime Déviance" sorti en 2015, il croise aujourd'hui ses rimes pragmatiques avec celles de Sitou Koudadjé et Kaiman Lanimal pour le projet "3 Points"; disponible en format digipack.
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