Me font doucement rire ces gens, ces victimes de la life,
qui s'acharnent à scander que le savoir est une arme.
J’ajoute qu’il se limite à la lame du naïf,
au mal qu’il marine en douce...
Je ne suis pas une lumière,
j’ai trop côtoyé des wacks et des ânes, ça m’a éloigné des astres.
Pense à refonder des bases, toi, avant de lâcher tes phases.
J’dois avoir du cœur, vu que je vois la bonté des garces.
Problème, c’est que je le place dans l’outrage,
à en voir les quelques traces de haine dans l’ouvrage.
Je vise quand ils se voilent la face. Leur souhaite des visa,
et des vis-à-vis de joyeux visages, pas de mines graves.
J’révise mes sentiments,
obsolète pour l’imbécile tellement à l’ouest qu’il serait né avant le soleil, lui..
J’ai opté pour la vadrouille seul sous la lune.
J’rappe ? Je vais larguer mes selles, leur laisser la une...
Salut l’ami, j’ai de quoi salir ta fière allure
mais je la ferme, vais voir ailleurs ce qu’il y a à faire de pur.
Putain de sa race la pute. Ok je m’arrache, à plus.
C’est bien tes maux que j’accuse,
et le manque de mots que tu mets dessus. De plus elle pue ta chute…
Qu’ils se jettent dans le grand bain avec un parachute, m’en fous.
Refrain :
Trop peu de chances que l’on s’en tire sans trace.
De ces gens dont le cœur bat grave.
Je tirerai ma force dans ce qui nous séparera.
Chaque fréquentation est irréparable.
Trop peu de chances que l’on s’en tire sans trace.
Je tirerai ma force dans ce qui nous séparera.
A notre insu amour et haine s’embrassent.
Je ne dois rien à personne mais règle mes comptes dans le tas.
Une cogite pleine de fissure ou l’inverse, j’sais plus.
Du moins, une vision du bonheur qu’il a fallu que j’épluche.
Parce qu’on ne tire pas les mêmes leçons des mêmes études.
Ton ignorance tue mais ça seulement le sais-tu. ?
Un angle de vue disons exiguë.
Tellement easy quand t’as que ta p’tite gueule pour seule quiétude.
Distingue la pute de celle qui est prude, et n’hésite plus.
Je vie ma vie, mais sans y forcer l’cul.
J’étudie, sachant qui est qui, avec qui mettre des guillemets,
qui se maquille, qui ne pas enquiquiner.
Qui ne marche qu’en équipe, n’est pas au bout de son puzzle.
J’ai du respect pour mes types donc je me ramasse la gueule seul.
Le pire n’est pas de baisser le froc, c’est de le remettre après.
J’ai fait partie d’un club, on faisait que sauver l’honneur.
C’est moi le con qui te respecte plus que toi même…
Fuck you, fuck you and fuck you again…
REFRAIN
Je voulais faire un truc peace mais j’y ai vu que du feu.
Bien sûr, on ne fait que des vœux réalisables parmi des vies risibles.
Quitter l’esprit près des récifs pour un truc plus viable,
quitte à embrasser l’hérésie.
Le quidam s’en tape de qui pèse par ici,
voit que l’espèce arrive via une life en bas résille.
Ou un p’tit biz qui marche, chacun ses pistes,
mais les stats donnent 10 qui pactisent pour 1 qui résiste
au diable qui réside en eux, et aux autres.
Thérapeute par pyrokinésie,
plaira mieux à ceux qui ont choisi de se terrer et de se taire un peu.
Pas par dépit, c’est pire. Si on le peut, on blaire à deux…
Attends un peu, le temps sépare, on parle au passé de la troupe.
Chacun vadrouille dans son brouillard, normal que j’y vois trouble.
Entre jouer les oufs, ou booster par la trouille.
Je préfère me trouver seul que de me perdre en groupe, c’est tout.
"Chasseur au cerveau froid, qui tabasse, mange, mâche et recrache toutes les fuites en avant", tels sont les propos de Zo
(abcdrduson) pour qualifier Mod Efok.
Rappeur solo, à l'initiative du projet "Légitime Déviance" sorti en 2015, il croise aujourd'hui ses rimes pragmatiques avec celles de Sitou Koudadjé et Kaiman Lanimal pour le projet "3 Points"; disponible en format digipack....more
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Pour ce troisième album, Sameer Ahmad n'a pas lésiné sur les punchlines, digne successeur de Perdants Magnifiques (que je conseille vivement) c'est une victoire sans conteste que nous offfre ici ce parolier hors paire. Trop de (bonnes) choses à dire et pas assez de place, écoutez par vous-même ! Mention spéciale à 'Sitting Bull', 'Papa Legba' et très spéciale pour 'Brasero' / 'C.A.B.' / 'Logos' et 'H2O'. Merci pour cet album capitaine, ô capitaine. v a l e n t i n — s i t u